C’est en suivant son père, le célèbre peintre japonais Kyoji Takubo, que le petit Ryuma Takubo a découvert la Normandie, où son ancêtre a passé dix ans à restaurer la chapelle de Saint-Vigor. Depuis, l’enfant est devenu adulte, mais il a gardé la fibre artistique de sa famille, combinée à son savoir-faire de maître sushi. Derrière le comptoir en coude en bois blond, il officie en compagnie de Yoichi Kino, qui l’a rejoint après avoir oeuvré durant quinze ans chez l’institution nippone du 16ème arrondissement parisien, “Comme des Poissons”.

A Komatsubaki, il faut pousser une belle porte traditionnelle, puis monter à l’étage pour s’installer à l’une des huit places de comptoir, ou l’une des tables de la petite salle, qui dispose même d’une salle privée. Au choix, le soir, trois menus à 130€ chacun : un menu sushi avec soupe, sashimi, entrée de saison, nigiri et dessert ; un menu kaiseki et un menu vegan sans viande ni poisson, spécialité du chef Takubo. Réservation indispensable.

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