La marque Kunitoraya est devenue synonyme d’excellence dans le domaine des Udon à Paris, avec deux établissements : la maison-mère qui a très vite décroché les honneurs du guide Michelin et son bistrot Udon Bistro Kunitoraya à midi ou le soir, qui est à deux pas. Idéal pour ceux qui cherchent un cadre plus détendu.

Le chef Masafumi Nomoto

Le chef Masafumi Nomoto a décidé de changer son fusil d’épaule avec une transformation tout en profondeur de sa maison mère qui se transforme en « Charbon Kunitoraya ». Les célèbres pâtes Udon du chef n’ont pas complètement disparu du lieu et finissent  agréablement un menu omakase composé en grande partie de yakitori.

L’art du feu.
La poulette de Bresse sous toutes ses formes.

Car c’est la grande nouveauté du lieu : Masafumi Nomoto veut changer la dimension de ses brochettes généralement bon marché, vendues dans des échoppes nippones, en dessous des lignes de métro et englouties par des salarymen avides de volailles grillées et de bière fraîche. Le cadre tout d’abord avec une ambiance bistrot 19ème siècle magnifié par des tables réalisées sur mesure dans le bois de mizunara, un chêne japonais, directement importés de la région de Kôchi, la région de naissance du chef et fabriquées par l’agence Project 84.

Ici, on parle de yakitori de luxe, cuits au binchotan, du charbon de bois japonais, qui dégage une très forte température et qui permet de saisir à la perfection la viande. Et qui dit de luxe, dit produit d’exception comme l’anguille, les oursins, le foie gras et bien sûr les volailles, de belles poulardes de Bresse. Le résultat ? Un menu omakase unique à 120 € qui permettra d’explorer toute la richesse de ses volailles françaises d’exception, cuisinées sous toutes ses formes. Au menu ce soir, un hassun (un plat composé de différentes amuse-bouches) avec une soupe de volaille, un œuf de caille fumée avec le coeur et le gésier de volaille, une huître pochée et sa crème de vin jaune, un flan de foie gras, cèpes et morilles. Après ces amuse-bouches pour le moins généreuses, c’est au tour des entrées avec un magnifique toro (thon gras), un tataki de bonite. Et enfin, naturellement vient le temps des yakitoris : aiguillette, ailes tempura de Saint-Jacques, tsukuné (boulettes de poulet à la sauce yakitori), hijiki shira-ae (algues brunes et tofu), ris de veau, chitashi, cuisse. Pour finir sur un petit bouillon avec ses udons et un dessert.

Article précédentSériole et st-jacques japonaises, des produits d’exception
Article suivantLes semaines du saké 2023 reviennent du 6 au 19 février !