Quel a été votre parcours avant de rejoindre l’aventure %Arabica ?
Ancien chef de mission et associé d’un cabinet d’expertise comptable avec une double spécialité : les métiers de bouche d’un côté et la musique et les artistes de l’autre. En parallèle, j’étais DJ, patron d’un petit label de musique électronique et organisateur d’évènements. J’aime recevoir et je suis plutôt de nature épicurien, curieux, entrepreneur et à l’affut de la nouveauté.
Quelle fut votre première rencontre avec %Arabica créée par Junichi Yamaguchi ?
Lors d’un voyage au Japon en février 2016, j’ai eu un véritable coup de cœur lorsque j’ai découvert %ARABICA au détour d’une ruelle de Kyoto, dans le quartier des geishas. De retour en France, avec le goût suave d’un café extrêmement maîtrisé ancré dans ma mémoire et ayant oublié toute la légèreté du thé et des cerisiers japonais, je partage ma découverte avec des amis proches, esthètes et gourmands comme moi.
Comment est né le projet ?
L’idée de boire à nouveau ce café à Paris a germé dans ma tête. J’ai fait des recherches sur le marché des espresso bars à Paris, sur le café de spécialité et plus particulièrement sur %ARABICA. J’ai ensuite contacté par email Kenneth Shoji, le créateur de la marque, qui m’a alors confié que l’un de ses rêves était d’ouvrir un lieu de dégustation à Paris. Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois à Paris, à Kyoto et même au Koweit pour élaborer ensemble le plan d’action et d’implantation de la marque en France.
Avec l’arrivée des machines à café domestiques sur le marché il y a quelques années, les Français se sont pris de passion pour le café. Hors domicile, les Coffee Shops sont, sans conteste, les grands gagnants de cet engouement. Ils ont su capter une clientèle plus large en proposant des espaces adaptés au moment de pause, confortables, relaxants. Ces points de vente profitent donc de cet attrait pour investir tous les moments de consommation par une offre haut de gamme. Il est loin le temps où l’on préparait le café sans passion, servi quotidiennement pour être avalé plus que dégusté. De nouveaux codes de consommation se sont installés. Le consommateur identifie désormais un bon café et devient plus exigeant. On assiste à une « premiumisation » du café. J’ai senti qu’il y avait de la place pour %Arabica en France et que le marché était mûr pour le café de spécialité.
Pour en savoir plus :
L’interview de Junichi Yamaguchi
%Arabica Beaupassage
%Arabica Panoramas
http://arabica.paris/